9 avril 2010
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Boticelli, Primavera (détail)
Quand un lourd sommeil fait peser sur vous toutes les brumes de l’hiver, quand Boticelli et le printemps (téton aigu dressé dans l’angle exact d’un coude) s’estompent, quand vous partez vous fabriquer une île sur une eau figée par l’huile totale, brutale, quand vous jetez à l’océan, sous le soleil blanc de l’été, cent messages qui ne dé-rivent pas, immobiles bouteilles à la mer, vous vous demandez parfois, l’automne venu, qui sont ces oiseaux curieux qui viennent se percher sur votre épaule pour lire, soir après soir...
Ces oiseaux-là, c’est étrange, connus, inconnus, vous les aimez.
Antoine Mack
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